Comment se préparer à l'arrivée du nouveau-né ?
Chez MPEB nous savons qu'une grossesse peut-être perturbante pour certaines mamans, et même stressante. Le retour à la maison l'est encore plus lorsqu'il s'agit de votre premier enfant! Pas de panique, on vous donne des tuyaux pour gérer au mieux l'arrivée de bébé!
Avant tout, il serait important de prendre le temps de savourer, de célébrer cette nouvelle en couple. Sachant que c’est l’annonce d’une vie qui sera complètement transformée dans quelques mois, il serait sain d’en profiter pour refaire le plein d’énergie, apporter un peu de stabilité dans son environnement et se retrouver en tant que couple (voyage, week-end) afin d’être prêt à vivre la naissance le plus sereinement possible. On peut ensuite plonger dans les préparatifs proprement dits qui permettront de rendre cette aventure plus facile pour vous et votre bébé. Voici quelques petits conseils: ♡ Ne pas attendre à la dernière minute pour préparer l’arrivée du nouveau-né (prévoir la possibilité que la naissance survienne plus tôt que prévu!). ♡ Commencer tôt l’achat des éléments indispensables pour accueillir le bébé: mobilier, vêtements, table à langer, poussette, siège d’auto… Cela permet de réduire le stress lié au choix de ces éléments, qui sont nouveaux pour vous (sur lesquels il faudra se renseigner, comparer…), et de procéder aux achats dans les meilleures conditions possibles. ♡ Discuter progressivement des prochaines étapes: naissance, allaitement, nom du bébé, garderie/gardienne, organisation familiale… ♡ Aménager la chambre du bébé à l’avance (et sans pression). ♡ Faire de la lecture, se renseigner sur ce qui vous attend: la naissance, les soins, l’éducation, les nuits blanches… L’inconnu est toujours un facteur de stress, alors tentons de le minimiser! En vous renseignant adéquatement, vous serez mieux préparés mentalement à faire face aux difficultés et serez ainsi à même de les surmonter plus facilement. Quel est l’impact du nourrisson sur notre vie? L’arrivée d’un enfant transforme complètement notre vie personnelle et notre vie de couple. C’est une étape-choc. On a beau en entendre parler, s’y préparer, lire sur le sujet, tant que l’on ne le vit pas, on ne réalise pas à quel point ce petit bébé nécessitera du temps, de l’énergie et de l’adaptation. On ne réalise pas non plus à quel point ce petit être prendra une place importante dans notre vie et nous apportera fierté, joie et bonheur. Malgré toutes les gratifications qui viendront avec l’arrivée de l’enfant, les premiers mois suivant la naissance représenteront une période intense sur le plan de l’organisation et de l’adaptation et amèneront leur lot de questionnements et de difficultés telles que: ♡ Les nuits blanches, la tension et la fatigue ♡ La pression des amis et de la famille sur les soins à apporter, sur la façon de s’occuper de l’enfant ♡ La crainte de ne pas répondre adéquatement aux besoins de l’enfant ♡ La peur qu’il arrive quelque chose au bébé (peur de le laisser tomber, angoisse par rapport à la mort subite du nourrisson…) ♡ Les difficultés d’adaptation du père quant à son nouveau rôle et devant la relation mère - enfant si intense (symbiose), dont il peut se sentir exclu ♡ La perte de libido dans le couple (surtout chez la femme qui assume pleinement son rôle de mère et qui se sent comblée en tendresse par le bébé) ♡ Le baby blues ou syndrome du troisième jour (chez la mère) ♡ La dépression post-partum (chez la mère) Les parents réalisent également que leur enfant peut être différent et peut avoir des comportements ou réactions qui diffèrent de ce qu’ils avaient entendu ou lu auparavant. Les parents doivent donc s’adapter à ce nouveau poupon, apprendre à le connaître, s’informer et répondre à ses besoins individuels du mieux qu’ils le peuvent… Après tout, devenir parent est un apprentissage de longue haleine! Que faire lorsqu’on se sent dépassé? Il est fréquent que certains parents s’inquiètent de ne pas être en mesure de répondre adéquatement aux besoins de leur enfant ou se sentent dépassés par les événements. Manque de confiance, découragement, sentiment d’être seuls, détresse, baby blues sont des réactions normales qui font justement partie du processus d’apprentissage de l’art d’être parent.
Ne pas couper les liens avec l’extérieur Il n’est pas souhaitable de couper les liens avec l’extérieur et de s’enfermer dans une « bulle familiale ». Bien des parents veulent vivre cette « symbiose » le plus intensément possible et vont ainsi limiter les contacts avec les amis et les parents, qui peuvent pourtant être une source de réconfort et de précieux conseils. Ne pas hésiter à demander de l’aide Il ne faut pas hésiter à demander du renfort pour les travaux quotidiens. Un nourrisson ne fait ses nuits qu’à 3 mois environ, parfois plus tard. Les courtes nuits empêchent bien souvent les parents de prendre le dessus sur les multiples travaux quotidiens. Ils se sentent débordés et fatigués. Il ne faut pas hésiter à accepter ou à demander de l’aide pour les tâches telles que le ménage, la lessive, la cuisine… L’embauche d’une aide ménagère serait peut-être souhaitable si le budget le permet. Retrouver un environnement sous contrôle, bien rangé et propre ne peut certainement qu’être bénéfique au moral des parents, qui pourront alors se concentrer plus sereinement sur les soins de leur enfant. Accepter ses limites et éviter les objectifs trop élevés Bien des parents sont exigeants envers eux-mêmes, veulent absolument le meilleur ou désirent que tout soit parfait ( que leur enfant fasse ses nuits à 2 mois, qu’il marche à 10 mois, qu’il soit propre à 12 mois…). En fixant la barre si haute, il y a risque de créer une pression inutile, à la fois sur eux et sur leur enfant, et d’être parfois déçus. Des attentes ou objectifs trop élevés risquent de créer un sentiment d’incompétence parentale injustifié. Puisqu' être parent est un apprentissage continu, il faut prendre conscience des limites de chacun et simplement essayer de toujours faire de son mieux, comme parent!
Demander de l’aide professionnelle si requis Il faut comprendre et accepter que certaines situations de détresse importantes puissent justifier une demande d’aide professionnelle ( psychologue, médecin, infirmière, etc.), telles que: - La dépression post-partum ( à ne pas confondre avec le baby blues, qui est plutôt un mal-être passager et fréquent chez les nouvelles mamans ) - Les bébés hypersensibles et particulièrement difficiles, inconsolables - Les situations de crise dans le couple ( conflits, difficultés d’adaptation ) et n'oubliez pas, il n'existe pas de parents parfaits, vous faites toujours de votre mieux!
